Préserver la biodiversité

Des espaces verts accueillants

La cour avant et l’allée peuvent être aménagées pour favoriser la biodiversité tout en embellissant l’espace.

Solutions pour une cour avant et une allée naturelles

• Haies fleuries : Utilisation d’espèces locales comme l’aubépine, le cornouiller et le troène pour offrir abri et nourriture à la faune.
• Revêtement perméable : Privilégier le gravier, les pavés ajourés ou les surfaces drainantes pour préserver le cycle de l’eau.
• Massifs de vivaces : Plantation de fleurs nectarifères pour attirer les pollinisateurs.
• Points d’eau : Installation de petites mares ou abreuvoirs pour les oiseaux et insectes.
• Tuteurs et pergolas végétalisés : Intégration de plantes grimpantes pour ombrager et décorer l’espace.

Structure qui convient le mieux :

Végétalisation des murs : un atout pour la nature et le bâti

La végétalisation des murs permet d’intégrer la nature à l’architecture tout en offrant de nombreux avantages écologiques et esthétiques. Les plantes grimpantes comme le lierre ( Hedera helix ), la vigne vierge (Parthenocissus tricuspidata) ou le chèvrefeuille (Lonicera spp.) sont idéales pour couvrir les façades et créer un habitat favorable à la biodiversité.

Avantages de la végétalisation des murs

• Régulation thermique : Protège du froid en hiver et rafraîchit en été.
• Isolation phonique : Atténue les bruits urbains.
• Refuge pour la faune : Abri et source de nourriture pour insectes, oiseaux et petits mammifères.
• Protection du mur : Réduit l’érosion et l’impact des intempéries.
• Amélioration du cadre de vie : Apporte une touche de verdure et de bien-être.

Mise en place

1. Choisir les plantes adaptées à l’exposition et au support (mur ensoleillé, à l’ombre, mur nu ou treillis).
2. Préparer le support : Installer un treillis ou des fils tendus si nécessaire.
3. Planter à distance raisonnable du mur pour favoriser l’enracinement.
4. Entretenir régulièrement : Taille et arrosage si besoin.

Structure qui convient le mieux :

 Un refuge naturel en hauteur

Un toit végétalisé permet d’améliorer l’isolation thermique du bâtiment tout en favorisant la biodiversité. Il existe deux types principaux de toitures végétalisées :

• Extensif : Composé de sédums, de mousses et de plantes vivaces peu exigeantes, il nécessite peu d’entretien et est léger.
• Intensif : Intègre des graminées, des vivaces et même des petits arbustes, offrant un véritable espace vert en hauteur.

Avantages d’un toit végétalisé

• Isolation thermique et acoustique : Réduit les variations de température et atténue les bruits extérieurs.
• Gestion des eaux pluviales : Ralentit l’écoulement de l’eau et prévient les risques d’inondation.
• Refuge pour la biodiversité : Attire insectes pollinisateurs, oiseaux et petits mammifères.
• Amélioration de la qualité de l’air : Capte les particules fines et produit de l’oxygène.

Structure qui convient le mieux :

• Murets en pierre sèche
• Fleures annuelles et vivaces
• Souche de bois ou feuilles mortes
• Zone humide et mares

Créez un espace accueillant pour la faune et la flore, tout en contribuant à la préservation de notre environnement naturel.

Structure qui convient le mieux :

• Murets en pierre sèche
• Fleures annuelles et vivaces
• Souche de bois ou feuilles mortes
• Zone humide et mares

Les espaces pavés et les balcons peuvent être aménagés pour favoriser la biodiversité, même en milieu urbain.

Idées pour végétaliser un espace pavé ou un balcon

• Bacs et jardinières : Installer des plantes mellifères (lavande, sauge, thym) pour attirer les pollinisateurs.
• Murs végétaux verticaux : Utilisation de structures modulaires avec des fougères, sédums et plantes grimpantes.
• Nichoirs et abris : Intégration de nichoirs à oiseaux et chauves-souris ainsi que d’hôtels à insectes.
• Potagers urbains : Culture en pots de tomates, fraises, herbes aromatiques pour favoriser une production locale et naturelle.
• Points d’eau miniatures : Coupelles d’eau pour les oiseaux et les insectes.

Structure qui convient le mieux :

• Murets en pierre sèche
• Fleures annuelles et vivaces
• Souche de bois ou feuilles mortes

Les champs et prairies sont des habitats essentiels pour de nombreuses espèces animales et végétales.

Idées pour favoriser la biodiversité

• Plantation de haies champêtres : Offre un refuge pour les oiseaux, insectes et petits mammifères.
• Maintien des prairies fleuries : Favorise les pollinisateurs comme les abeilles et les papillons.
• Création de mares et points d’eau : Accueille amphibiens, libellules et autres espèces aquatiques.
• Installation de nichoirs et perchoirs : Aide les oiseaux et chauves-souris à s’installer durablement.
• Réduction de l’utilisation de pesticides : Préserve les équilibres naturels et protège la faune.

Avantages des champs et prairies biodiversifiés

• Augmentation des populations de pollinisateurs pour une meilleure fertilité des sols et des cultures.
• Préservation des espèces locales en maintenant un écosystème équilibré.
• Amélioration de la rétention d’eau et de la fertilité des sols grâce à une couverture végétale variée.

Structure qui convient le mieux :

• Murets en pierre sèche
• Fleures annuelles et vivaces
• Souche de bois ou feuilles mortes
• Zone humide et mares

Les mares et étangs constituent des habitats essentiels pour une grande diversité d’espèces animales et végétales.

Idées d’aménagement

• Mares naturelles avec berges en pente douce : Permettent aux animaux d’entrer et de sortir facilement de l’eau.
• Plantes aquatiques indigènes : Nénuphars, massettes, iris des marais favorisent l’équilibre écologique.
• Zones de végétation émergente : Créent des refuges pour les amphibiens et insectes aquatiques.
• Installation de troncs et pierres : Offre des abris aux grenouilles, libellules et autres espèces.
• Éviter l’introduction de poissons : Ceux-ci peuvent perturber l’équilibre écologique et consommer les larves d’insectes bénéfiques.

Avantages d’une mare ou d’un étang naturel

• Augmentation de la diversité biologique en fournissant un habitat clé pour de nombreuses espèces.
• Amélioration de la gestion de l’eau en facilitant l’infiltration et en limitant l’évaporation excessive.
• Observation de la faune : Attire grenouilles, tritons, libellules et oiseaux aquatiques.
• Régulation naturelle des insectes nuisibles grâce aux prédateurs naturels comme les libellules et les amphibiens.

Structure qui convient le mieux :

• Fleures annuelles et vivaces

Une haie de branchages est un aménagement simple et écologique qui consiste à empiler des branches, brindilles et résidus de taille entre deux rangées de piquets. Elle remplace avantageusement la haie classique tout en valorisant les déchets verts du jardin.

Cette structure crée un refuge pour une multitude d’espèces : insectes, hérissons, amphibiens, oiseaux et petits mammifères y trouvent abri, nourriture et lieux de reproduction. En se décomposant lentement, le bois enrichit également le sol et favorise la vie du sol.

Facile à réaliser avec les matériaux disponibles sur place, la haie de branchages est idéale pour structurer un jardin naturel tout en soutenant la biodiversité locale.

Adaptés pour :

Ces structures naturelles offrent de multiples services écologiques. Elles fournissent nectar, pollen, feuilles et fruits pour la faune, servent de refuges, de sites de nidification, de perchoirs pour la chasse, de lieux d’hivernage et de protection contre le soleil, le vent et la pluie. Grâce à leurs feuilles et à leur ombrage, elles rafraîchissent l’air en été et, avec leurs racines, elles stabilisent le sol et stockent du carbone.

Planter haies, buissons et arbres

• Privilégier les espèces locales adaptées au climat et utiles à la faune, en évitant les espèces invasives comme le laurier-cerise.
• Plantation : possible soi-même ou avec l’aide d’une pépinière, d’un projet communal ou d’un parc naturel.
• Entretien initial : arroser les jeunes plants en période sèche ; tuteurer les grands arbres les premières années.

Espèces adaptées aux sols secs

• Arbres : sorbiers (Sorbus spp.), érables (Acer campestre, A. platanoides), charme, chêne sessile, pin sylvestre, tilleul à petites feuilles, merisier.
• Arbustes : amélanchier, cornouiller mâle, aubépine, nerprun, églantier.

Entretenir haies et arbres

• Taille : une à deux fois par an pour les haies et buissons ; les arbres demandent peu de taille.
• Période à respecter : ne pas tailler fortement de mars à septembre pour protéger les oiseaux nicheurs (seul un léger entretien est permis).
• Valorisation des déchets verts : branches sur un tas de bois ou une haie morte, feuilles laissées au sol ou regroupées en tas pour nourrir la faune du sol.
• Astuce pratique : tailler un côté de la haie de façon régulière (aspect soigné) et laisser l’autre côté plus libre pour offrir fleurs, fruits et abris aux animaux.

Ces aménagements, simples à mettre en œuvre, enrichissent durablement le paysage et soutiennent une biodiversité variée.

Adaptés pour :

Les prairies offrent nourriture, abris et lieux de reproduction à une multitude d’espèces : pollinisateurs (abeilles, papillons), oiseaux, amphibiens, reptiles et petits mammifères. Elles jouent aussi un rôle écologique essentiel : elles rafraîchissent l’air en été, retiennent l’eau de pluie (lutte contre l’érosion et les inondations), stockent du carbone et enrichissent le paysage.

Créer une prairie

• Laisser pousser : la méthode la plus simple consiste à réduire la fréquence de tonte et à laisser la végétation évoluer naturellement. Même une prairie peu colorée est précieuse pour les insectes.
• Semer des espèces locales : plus exigeant mais rapide. On enlève la pelouse, on appauvrit le sol et on sème un mélange de graines adapté au climat et à la région (par ex. via SICONA). Mieux vaut éviter les mélanges de jardinerie souvent peu adaptés ou invasifs.

Entretenir une prairie

• Fauche annuelle : une coupe par an (après fin juin) suffit pour éviter l’envahissement par les arbustes.
• Fauche en mosaïque : couper seulement une partie de la prairie permet aux insectes de conserver refuges et nourriture.
• Gestion du foin : laisser la coupe 1 à 2 jours pour permettre aux insectes de s’échapper, puis l’utiliser en compost ou en paillage.

Même de petites surfaces laissées en prairie sont déjà très bénéfiques à la biodiversité, tout en demandant moins d’entretien qu’une pelouse classique.

Adaptés pour :

Les coins sauvages sont des zones où l’on intervient peu : les feuilles restent au sol, la tonte est rare, et l’on conserve parfois du bois mort, des pierres, des orties ou d’autres herbes spontanées. Ces espaces simples à créer deviennent de véritables refuges pour la faune.

Atouts :

• Habitat riche : cachettes, lieux d’hivernage et ressources alimentaires pour de nombreux insectes.
• Plantes hôtes : l’ortie, par exemple, nourrit près de 50 espèces de papillons (petit renard, paon-du-jour, carte géographique, vulcain, etc.).
• Faune variée : un hérisson peut s’y reposer le jour, et les jeunes oiseaux y trouvent protection contre les prédateurs.
• Entretien minimal : moins de travail, car il suffit de laisser la nature s’exprimer.

Créer un coin sauvage, c’est gagner du temps tout en favorisant une biodiversité exceptionnelle.

Adaptés pour :

Les tas de pierres, tout comme les murets en pierres sèches, offrent un refuge à de nombreuses espèces (insectes, reptiles, amphibiens, petits mammifères). Leur grand avantage : ils sont très faciles à mettre en place dans un jardin ou un espace vert.

Conseils pratiques :

• Matériaux : utiliser de préférence des pierres naturelles (disponibles par exemple dans les carrières locales).

Steinbruch Rinnen in Consthum https://www.rinnen.lu/steinbruch/ .

Filialen von Carrières Feidt https://www.carrieresfeidt.lu .

• Installation rapide : un simple dépôt de pierres au sol peut déjà créer un habitat fonctionnel en quelques minutes ; une structure plus aménagée demande 1 à 2 heures de travail.

• Bénéfices : ces refuges servent de cachette, de zone de reproduction et de régulation thermique pour de nombreuses espèces.

Un geste simple, rapide et efficace pour renforcer la biodiversité dans son environnement proche.

Adaptés pour :

Un hôtel à insectes offre des abris à de nombreuses espèces utiles : abeilles sauvages (comme les abeilles maçonnes), guêpes solitaires, coccinelles, chrysopes ou perce-oreilles. Ces habitants participent à la pollinisation et à la régulation naturelle des pucerons et autres ravageurs.

Conseils pratiques :

• Matériaux adaptés : bambous ou blocs de bois percés à différentes tailles et profondeurs. Éviter les matériaux peu utiles comme la paille ou les pommes de pin, ainsi que le bois résineux qui peut blesser les insectes.
• Installation : orienter vers le sud, en plein soleil, car la chaleur est essentielle au développement des larves.
• Emplacement : toujours près de zones fleuries, car les abeilles sauvages se déplacent sur de courtes distances.
• Formats variés : de simples tiges creuses accrochées à de grandes structures élaborées.

Bien conçu et bien placé, l’hôtel à insectes devient rapidement une petite oasis de biodiversité dans le jardin.

Adaptés pour :

Les vieux arbres à cavités étant de plus en plus rares, les nichoirs représentent une solution efficace pour offrir des abris aux oiseaux et à certains petits mammifères comme les loirs ou les muscardins.

Points essentiels :

• Matériau solide et durable : choisir du bois épais et résistant, évitant l’humidité et les déformations.
• Installation permanente : les nichoirs peuvent être posés toute l’année et doivent rester en place, car ils servent aussi d’abri en hiver.
• Entretien : en septembre, il est conseillé de les vider pour permettre aux oiseaux de reconstruire un nid propre.
• Orientation et sécurité (Est-Sud): placer l’ouverture à l’opposé de la pluie et du vent dominant, légèrement inclinée vers le bas, à l’ombre et à une hauteur suffisante pour éviter les prédateurs (comme les chats).
• Mise en place : prévoir une échelle et du fil de fer ; l’installation prend environ 15 minutes par nichoir.

Grâce à ces précautions simples, les nichoirs deviennent de véritables refuges et contribuent activement à la protection de la biodiversité.

Adaptés pour :

Un sandarium est une petite zone sablonneuse ensoleillée, créée pour offrir un habitat à des insectes qui vivent, chassent ou pondent dans le sable. Il imite les milieux naturels devenus rares comme les berges, carrières ou dunes.

Pourquoi est-ce utile ?

De nombreuses espèces d’abeilles sauvages, de guêpes fouisseuses, de coléoptères ou encore de fourmis ont besoin de sable nu pour creuser leurs galeries et y pondre leurs œufs. Le sable chaud aide aussi au développement de leurs larves.

Comment l’aménager ?

• Choisissez un endroit très ensoleillé et sec.
• Enlevez la couche de gazon et creusez une cuvette d’environ 30 à 50 cm de profondeur.
• Remplissez-la de sable grossier ou de sable de rivière non calcaire et non enrichi (sans tourbe ni engrais).
• Vous pouvez créer de petits talus ou pentes exposés au sud pour favoriser la chaleur.
• Évitez toute plantation : le sol doit rester nu.

Entretien

Aucun entretien particulier n’est nécessaire. Il suffit d’éviter que la surface se couvre d’herbes ou de mousse. Une fois par an, vous pouvez griffer légèrement la surface pour la maintenir meuble.

Durée et mise en place

La création d’un sandarium prend 1 à 2 heures et demande très peu de matériel.

Adaptés pour :

Les murs et toitures végétalisés sont de véritables refuges pour la biodiversité tout en améliorant le confort urbain. Ils rafraîchissent les bâtiments, limitent les îlots de chaleur, filtrent l’air et absorbent l’eau de pluie.

Toitures végétalisées

• Extensives : couches légères (5–15 cm de substrat), demandent peu d’entretien. On y plante surtout des sédums, mousses et herbes résistantes à la sécheresse.
• Intensives : plus profondes (jusqu’à 1 m de substrat), elles permettent de cultiver des vivaces, graminées, voire des petits arbustes ou arbres. Elles demandent davantage d’entretien et un support solide.

Murs végétalisés

• Avec plantes grimpantes (lierre, vigne vierge, chèvrefeuille) : simples à mettre en place, ils offrent refuge, nourriture et corridors pour les oiseaux et insectes.
• Murs vivants techniques : structure avec substrat et irrigation intégrée, idéale pour les façades urbaines modernes.

Ces aménagements contribuent à l’isolation thermique, la régulation de l’humidité, la protection du bâti et l’embellissement du paysage.
 En combinant végétalisation et nichoirs, on crée de véritables écosystèmes verticaux.

Adaptés pour :

Un revêtement perméable permet à l’eau de pluie de s’infiltrer directement dans le sol, réduisant ainsi le ruissellement, les inondations et l’érosion. Il favorise la recharge des nappes phréatiques et contribue à un microclimat plus frais.

Ce type de surface peut être réalisé avec des pavés joints de gravier, des dalles engazonnées, du stabilisé drainant ou encore du gravier compacté.

En plus de ses avantages écologiques, il s’intègre facilement dans les allées, parkings ou cours tout en gardant un aspect esthétique et naturel. C’est une solution durable pour combiner mobilité, gestion de l’eau et biodiversité.

Adaptés pour :

Pourquoi sont-elles importantes ?

Les plantes vivaces reviennent chaque année sans qu’il soit nécessaire de les replanter. Elles offrent une floraison durable et une source régulière de nectar et de pollen pour les insectes pollinisateurs (abeilles, papillons, syrphes…).
Elles structurent aussi les espaces verts et réduisent l’entretien : pas besoin de semer chaque année.

Comment les intégrer ?

• Idéales pour les massifs, bords de chemins, pieds de haies, toits végétalisés ou jardins d’entreprise.
• Associez plusieurs espèces pour avoir des floraisons étalées de mars à octobre.
• Privilégiez les espèces locales ou adaptées au climat sec, qui demandent peu d’eau.

Exemples d’espèces intéressantes

• Achillée millefeuille (Achillea millefolium)
• Knautie des champs (Knautia arvensis)
• Scabieuse (Scabiosa columbaria)
• Origan commun (Origanum vulgare)
• Marguerite (Leucanthemum vulgare)
• Sauge des prés (Salvia pratensis)
• Campanule (Campanula rotundifolia)
• Millepertuis (Hypericum perforatum)

Entretien

• Une taille annuelle à la fin de l’hiver suffit pour favoriser la repousse.
• Éviter les engrais : cela favorise les plantes robustes et limite la concurrence des herbes.
• Arroser uniquement les deux premières années, ensuite les racines profondes assurent leur autonomie.

Durée et mise en place

Planter des vivaces prend quelques heures selon la surface. Elles s’installent durablement et demandent très peu d’entretien.

Adaptés pour :

• Toiture végétalisé
• Balcon et terrasse
• Mare et étang
• Jardin
• Champs et prairie

Les branches, troncs et feuilles mortes constituent des abris essentiels pour de nombreuses espèces. Ces structures simples à créer attirent insectes, amphibiens, reptiles, oiseaux et petits mammifères comme le hérisson.

Pourquoi c’est utile

• Insectes : abeilles sauvages, coléoptères et autres utilisent le bois mort pour creuser leurs galeries et pondre leurs œufs.
• Cachettes et abris : les interstices dans le bois ou les feuilles offrent des cachettes pour la nidification, l’hibernation et la protection contre les prédateurs.
• Faune variée : lézards, papillons et amphibiens profitent de l’humidité ou de la chaleur selon l’emplacement. Les tas de feuilles permettent aussi aux hérissons de passer l’hiver.
• Nidification : certaines espèces récupèrent des copeaux ou des feuilles pour construire leur nid.

Comment aménager

• Bois mort : entasser branches et troncs dans un coin du jardin ; laisser éventuellement un tronc debout en sécurisant la zone.
• Tas de feuilles : rassembler les feuilles mortes dans un tas ou les laisser au sol dans un coin tranquille. Elles peuvent aussi être placées sur un compost ou un tas de branchages.
• Exposition : prévoir soleil pour les insectes et zones plus humides pour les amphibiens.

Temps de mise en place

• Environ 1 heure pour un tas de bois ; quelques minutes pour un tas de feuilles.

Sécurité : si des branches risquent de tomber et de blesser quelqu’un, ne garder que les parties stables.

Adaptés pour :

Un muret en pierres sèches est construit sans liant (mortier ou ciment), ce qui crée de nombreux interstices, fissures et cavités. Ces espaces servent d’abris, de sites de reproduction et de cachettes pour diverses espèces.

Qui en profite ?

• Exposition au soleil : lézards, abeilles solitaires comme les osmies et papillons (ex. le vulcain).
• Exposition à l’ombre : animaux aimant l’humidité comme certains coléoptères, limaces et grenouilles.

Matériaux et fournisseurs

• Pierres naturelles : disponibles par exemple au Steinbruch Rinnen à Consthum (rinnen.lu) ou dans les filiales de Carrières Feidt (carrieresfeidt.lu).

Entreprises pour la construction

• Entrapaulus (entrapaulus.lu)
• Les Bâtisseurs du Nord (batisseursdunord.lu)
• D’autres entreprises spécialisées sont disponibles selon la région…

Coût indicatif

• Environ 1000 €/m² de surface apparente, soit 2 à 3 tonnes de pierres naturelles selon la géologie locale.

Adaptés pour :

Les zones humides — mares, petits étangs, fossés ou bassins naturels — sont parmi les habitats les plus riches en biodiversité. Elles accueillent une multitude d’espèces : libellules, grenouilles, tritons, oiseaux, chauves-souris et de nombreux insectes aquatiques.

Une mare naturelle se crée facilement dans un jardin ou un espace vert, en prévoyant une zone peu profonde et des pentes douces. On y plante des végétaux aquatiques et de berge (iris, massettes, menthe aquatique, jonc, etc.) qui assurent l’oxygénation et l’équilibre écologique.

Sans poissons (qui mangent les larves et têtards), ces milieux deviennent de véritables refuges pour la faune locale. Ils participent aussi à la régulation du climat, à la rétention d’eau et à la beauté paysagère du lieu.

Adaptés pour :